Luc Chatel, censeur de l’école de la République

Publié le par prépo

Elargir l’élite, internats d’excellence, recentrage sur les fondamentaux, autonomie accrue des établissements, accompagnement personnalisé, recrutement des enseignants sur profil…

Les réponses de Luc Chatel à la situation de grande difficulté scolaire d’une partie de la jeunesse sont hors sujet.

Ce ministre de la République semble renoncer à un des fondements de l’école républicaine : le principe d’égalité et de qualité de l’éducation pour tous.

Ce principe serait gravement remis en cause si, comme semble le considérer le gouvernement, il fallait adapter le niveau de l’enseignement et de la connaissance en fonction de catégories d’élèves, d’établissements, de territoires, pour soigner les maux du système éducatif.

En agissant de cette manière, on priverait inévitablement un grand nombre de jeunes – et en premier lieu ceux issus des milieux populaires - de l’ambition de la réussite.

Si la France se trouve mal placée dans le classement de l’étude internationale Pisa – mais quelle légitimité peut-on lui donner ? – c’est avant tout parce que son école est la cible, depuis plusieurs années, du même processus que beaucoup d’autres activités humaines fondamentales à notre épanouissement : celui de la marchandisation et du formatage au système économique et financier dominant.

A ces réponses, opposons la mixité scolaire à tous les niveaux, dans le cadre d’une grande ambition éducative pour tous.

Un communiqué de Jean-Marc Coppola

Vice-président de la Région délégué aux lycées

Conseiller municipal de Marseille

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